Paper
Kellyane Levac, Université de Montréal
Source économique importante pour plusieurs pays du Sud, l’industrie extractive était perçue par les économistes du 19e et 20e siècle comme une voie vers le développement et l’industrialisation. Toutefois, l’extraction des ressources naturelles se veut dévastatrice pour les communautés où ces projets prennent place, affectant leur économie et environnement. Cette recherche portera sur la transition vers le néo-extractivisme et l’implication plus marquée des gouvernements dans l’administration de leurs ressources avec comme étude de cas les Philippines et la minière canadienne OceanaGold. Notre analyse vise à démontrer que les nouvelles pratiques associées au néo-extractivisme perpétuent la dépendance aux matières premières en plus de poursuivre et parfois augmenter les impacts sociaux et environnementaux liés à ces activités. La recherche établit que les taxes et devises supplémentaires provenant des compagnies extractives étrangères ne mènent pas à un développement économique plus rapide des pays avec une économie minérale et que les droits de la personne y seraient plus fragiles
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